#14 Investir dans un actif digital
Comment allier passion et performance financière ? En investissant dans un actif digital !
Aujourd’hui nous vous proposons de sortir des marchés financiers pour vous faire découvrir une forme alternative d’investissement en plein essor. Le développement de la passion economy a été un des marqueurs forts de cette année 2020 et a sans doute été accéléré par les périodes de confinement. A la croisée des chemins entre investissement, passion et entrepreneuriat, lancer ou reprendre un blog, une newsletter ou un site e-commerce peut s’avérer très rentable.
En cette fin d’année, nous sommes nombreux à réfléchir à de nouveaux projets pour 2021, c’est donc le moment parfait pour vous faire découvrir ce sujet avec Kevin Jourdan, qui a développé et vendu de nombreux sites avant de fonder la marketplace d’actifs digitaux DotMarket.
💻 Investir dans un actif digital
Qu’est-ce qu’un actif digital ?
Il existe divers types d’actifs digitaux. Les plus connus et les plus recherchés par des investisseurs sont les sites de contenu (type blog ou sites de niche), les sites média, les sites e-Commerce (ou Dropshipping) et les SaaS.
Mais il est également possible d’acheter et devenir propriétaire d’actifs tels que des newsletters, des podcasts, des applications mobiles, des marketplace, des communautés (compte Instagram, Page Facebook, etc) ou, encore plus exotique, des jeux vidéos !
Pourquoi investir dans un actif digital ?
Il y a 2 atouts principaux à ce type d'investissement "alternatif".
L’un est bien évidemment financier, ces actifs peuvent générer des rendements très intéressants.
Le second est plus « idéologique », car il permet d’être propriétaire et d’avoir le contrôle sur le « destin » de l’investissement.
L’intérêt entrepreneurial : en devenant propriétaire d’un business digital, vous devenez par la même occasion entrepreneur(e). Contrairement à de nombreux investissements où vous ne disposez que de « parts » ou de fractions et d’aucun rôle ou pouvoir sur le développement, dans le cadre d’un actif digital vous êtes à la barre d’une entreprise (plus ou moins grosse selon l’investissement initial). Vous avez donc tous pouvoirs sur les décisions et actions à mener pour faire fructifier votre investissement.
L’intérêt financier : en devenant propriétaire d’un business digital, vous percevez des revenus de manière mensuelle issus du site ou SaaS acheté. L’avantage clé étant le degré de rentabilité de ce type d’actif. Un site internet ou SaaS permettant d’obtenir un rendement avant impôt pouvant aller de 30 à 60% par an avec un gain de valeur continu jusqu’à la revente potentielle de l’actif.
NB : la rentabilité d’un actif digital varie en fonction des investissements réalisés pour maintenir ou développer sa croissance, automatiser sa gestion mais également des variations liées aux canaux d’acquisition et de monétisation.
A qui cela s'adresse, et qui peut investir dans ce type d’actifs ? Uniquement les Webmarketeurs et les développeurs ?
Contrairement à d'autres investissements totalement passifs, un actif digital requiert un minimum de suivi, d'actions et donc de compétences permettant de maintenir et / ou développer l'activité du site.
Il est possible d'investir sans compétences initiales, mais il est fortement recommandé dans ce cas de vous former ensuite pour réussir à gérer le business de manière profitable.
C’est pour cette raison que la plupart des investisseurs actuels de DotMarket par exemple ont déjà un pied dans le domaine du digital !
Editeurs de sites, groupes média, entrepreneurs digitaux, anciens cadres en reconversion… Ces acheteurs là ont un avantage concurrentiel clé qui est la connaissance du marché ET des compétences / outils nécessaires pour opérer un business digital.
Cependant, de nombreux sites sont tout à fait accessibles à des investisseurs « débutants », et le parcours initial n’est PAS un critère obligatoire de réussite. Autrement formulé, l’investissement dans un actif digital n’est pas un investissement élitiste.
Chacun.e peut se lancer dans ce projet.
Il conviendra simplement de prendre en compte les risques ET d’inclure dans la reprise un budget formation pour monter en compétences sur les aspects nécessaires à la gestion et au développement du site.
Comment on se lance concrètement quand on y connaît rien ?
La phase de recherche est la plus importante. C’est vrai qu’on investisse pour la première fois ou non !
Avant de vous lancer, il est donc logique de prendre le temps de vous poser des questions aussi simples que :
Quelle(s) thématique(s) vous intéresse(nt) ?
Quelles sont vos compétences clés utilisables aujourd’hui et sur quel(s) type(s) de business ?
Quels revenus souhaitez-vous percevoir dès l’acquisition ?
Quel est votre budget (et est-il raisonnable vis à vis des vos objectifs et vos besoins de financement de compétences / sous-traitance) ?
Une fois que vous avez a un plan de bataille, ou un plan tout court, vous pouvez commencer à chercher des actifs en vente.
Pour cela, il existe plusieurs approches :
Le démarchage en direct.
Les groupes Facebook ou autres réseaux sociaux où des éditeurs viennent lister leurs actifs.
Les marketplace type « leboncoin » du site internet qui fonctionnent comme les groupes Facebook.
Sur ces 3 approches, l’investisseur a l’entière responsabilité de l’audit / due diligence, de la négociation, des aspects juridiques et financiers et de la migration.
C’est donc quitte ou double, et les cas d’arnaques ne sont malheureusement pas rares.
Cependant, au delà des « arnaques » qui existent malheureusement dans tous les domaines, il s’agit plus souvent à mon sens de négligences dans les audits qui mènent à des achats d’actifs ayant été sur-valorisés par le vendeur, ou où des éléments de risque n’auront pas été pris en compte par l’acheteur ne disposant pas de toutes les informations ou connaissances nécessaires à une due diligence approfondie.
Sur DotMarket, nous voyons souvent passer des sites qui en apparence semblent intéressants, mais qui se révèlent vite criblés de « red flags » qui nous poussent à ne pas poursuivre et ne pas les proposer à notre réseau d’acheteurs.
C’est la capacité à détecter ces « red flags » qui permet d’éviter d’acheter un site sur-valorisé, instable ou réellement « corrompu ».
Quelles erreurs éviter lorsqu'on débute ?
Il y a 3 erreurs qui ont tendance à revenir assez fréquemment lors des premiers investissements :
Ne pas analyser correctement la « tendance » : c’est vrai dans tous les investissements, mais encore plus quand vous investissez pour la 1ere ou 2nde fois. Un bon investissement démarre très souvent par le choix d’un actif à minima stable, et si possible en croissance, même si cela implique de payer « plus cher » ! Car certes il est possible de faire de bonnes affaires en optant pour un site en difficulté, ou en détresse comme je le qualifie juste après, mais c’est une erreur courante de penser pouvoir redresser la barre d’un site alors qu’il est déjà parfois complexe de maintenir et développer un actif en bonne santé. Et surtout, surtout quand vous investissez pour la première fois !
>> Pour aller plus loin sur la question de la tendance, voici un épisode dédié à ce sujet, et un article plus détaillé sur la question du rachat de sites « en détresse ».Ne pas prendre en compte le degré de barrières à l’entrée : comme dans tout business, la question des barrières à l’entrée et de la simplicité ou non à « dupliquer » un modèle en place est à prendre en compte. C’est pour cela qu’investir dans un projet sans « atouts » clés identifiables est une erreur courante aussi. Encore une fois, tout business avec un ou plusieurs « atouts » sera forcément valorisé un peu plus cher. Mais ce sont ces mêmes atouts qui ajouteront de la pérennité à l’actif et vous permettront de développer un projet avec plus de confiance. >> Exemple d’investissement sans barrières à l’entrée : un site de dropshipping générant la majorité de ses visites et ventes par le biais de publicités, que tout éditeur avec un minimum de compétences en gestion de campagnes publicitaires pour répliquer à l’identique, en sourçant les mêmes produits, en « copiant » les publicités existantes, etc…
Ne pas prendre en compte les compétences requises (et le temps / budget à disposition pour les acquérir si besoin) : cela devrait sûrement être le 1er point ! Surestimer vos compétences, votre temps, votre énergie ou votre budget est l’erreur la plus dangereuse du processus d’acquisition. Vous avez vos forces, et vos faiblesses. Vous avez votre propre notion de ce qui est acceptable en termes de temps et d’argent à investir dans le développement du projet et dans votre formation potentielle. Tout achat « hors » de ce cadre, qu’il convient donc de définir en amont, est un achat à risque. >> Exemple d’investissement « hors compétences » : je n’achète jamais un actif dont le trafic et les revenus proviennent majoritairement de modèles économies ou de canaux d’acquisition que je ne maîtrise pas. Je me focalise sur des actifs bien en place niveau SEO sur lesquels je puisse capitaliser sur mes compétences.
La prise en compte de ces éléments est une bonne façon d’aborder la question suivante à se poser, qui est de savoir si vous souhaitez investir dans un actif « à l’identique » ou dans un actif « stratégique ».
Achat à l’identique ou achat stratégique : savoir dans quoi vous vous lancez !
Il y a quelques semaines, je publiais sur le blog de DotMarket une « étude de cas » sur un rachat qui a beaucoup fait réagir dans la communauté SEO, d’un site monétisé entièrement par la publicité, et sur lequel le repreneur, après avoir dépenser plus de 100 000 euros pour acquérir le site a décidé de tout supprimer pour proposer 1 seul produit : le sien !
Un cas parfait d’achat 100% stratégique. Un achat d’audience, pas un achat de revenus.
Si vous démarrez, il vaut concrètement souvent mieux investir dans un site « à l’identique » avec un potentiel de maintien de l’existant très élevé à moindre effort (trafic organique, monétisation résiduelle par publicité ou affiliation).
Un achat « à l’identique » est un achat « safe ». Vous optez pour un business qui tourne « tout seul », sur lequel vous n’aurez pas ou peu d’actions cruciales à réaliser dans les semaines et mois suivant l’investissement. Vous commencez immédiatement à rentabiliser et vous pouvez dès le début commencer à tranquillement réfléchir à la suite : comment ré-investir les revenus en formation, en croissance, etc….
Si cette approche vous parle, évitez par conséquent les projets qui demandent plus d’implication, de temps, d’énergie et de moyens et compétences tels que les sites e-commerce, les SaaS ou les marketplaces. Privilégiez les sites de contenu monétisés par la publicité ou l’affiliation par exemple.
Si vous avez déjà un profil plus avancé techniquement dans le domaine du digital, une expérience dans l’entrepreneuriat, des compétences clés en marketing, vente, développement, etc, ET que vous disposez du temps nécessaire au déploiement de ces forces pour faire progresser l’actif, alors un achat « stratégique » peut avoir plus de sens afin de capitaliser moins sur l’existant, et plus sur tout ce que vous pourrez apporter à l’existant pour maximiser le rendement de l’actif.
Si cette approche là résonne mieux pour vous, rechercher et investir dans un actif sous-monétisé, avec un gros potentiel de croissance (attention à ne pas payer pour le potentiel par contre) et correspondant à vos compétences actuelle peut être un excellent moyen d’obtenir un rendement à moyen terme amplement supérieur à celui obtenu dans l’achat d’un actif « à l’identique ».
La gestion d’un site n’est-elle pas trop chronophage ?
C’est très variable ! Et cela dépendra fortement de la décision d’achat évoquée juste avant : à l’identique ou stratégique.
Sur un achat à l’identique, l’objectif est en général de « maintenir » les performances, et d’optimiser l’existant (CRO, SEO, etc). Cela peut être réalisé en quelques heures par semaines pour maintenir, et demander plus de temps dans une phase de croissance.
Sur un achat stratégique, le temps initial requis pour « relancer » ou faire pivoter le business sera forcément plus important et sera difficilement gérable si vous ne disposez pas de 20h par semaine au moins au démarrage (durée encore une fois très variable selon l’actif, l’objectif de rendement, les compétences en place, etc).
Comment se valorise un actif digital ?
Tous les actifs se valorisent à peu de chose près de la même manière. Ou plus précisément, avec la même base : le profit net mensuel (appelé MRR pour un SaaS).
Ce qui peut varier, c’est le multiplicateur initial. Certains ayant plus de valeur perçue (les SaaS par exemple) que d’autres.
Les critères pouvant faire varier la valeur d’un actif sont nombreux, mais voici les principaux :
Le profit net mensuel ou MRR qui est la base de calcul initiale.
Le ratio entre chiffre d’affaire et profit net (plus il est mince, moins le site a de valeur).
Le ratio entre trafic organique et trafic payant : un actif alimenté par la publicité vaudra bien moins qu’un actif reposant sur un % élevé de visites organiques.
Le modèle économique : un SaaS vaut plus qu’un site monétisé en affiliation, qui vaut plus ou moins la même chose qu’un e-Commerce, qui vaudra plus qu’un Dropshipping par exemple.
La variété des sources de trafic : plus il y en a, plus un actif a de valeur car il ne dépend pas que d’un canal en cas de problème.
La variété des modes de monétisation : un site monétisé à parts égales par de l’affiliation, de la publicité et de la vente de leads vaudra plus qu’un site 100% dépendant à Amazon.
La tendance : stable, à la hausse ou à la baisse. Logiquement, un business stable ou en croissance bénéficiera de bonus de valorisation.
Le nombre d’heures nécessaires à la gestion du business (plus un business est « passif » plus il a de valeur)
Ainsi, pour le même type d’actif, prenons par exemple un site e-Commerce générant 5 000 euros de CA / mois, le prix de vente peut varier en fonction des éléments listés :
Le site générant 90% de son trafic en organique avec une marge supérieure à 40% et sur une tendance stable ou en croissance se valorisera aisément entre 40 et 50 000 euros (soit 20 à 25x son profit net mensuel).
Le même site générant 50% de son trafic en organique et 50% via de la publicité, avec une marge désormais autour de 20%, aura du mal à dépasser 10 à 15 000 euros (soit 10 à 15x son profit net mensuel).
Quelle rentabilité espérer ?
Les rendements sur un investissement de ce type peuvent être très élevés ! Concrètement, ils sont aussi à la hauteur des « risques ».
Je l’ai exposé plus haut, le multiplicateur moyen pour l’achat d’un actif digital peut varier entre 15 et 30x son profit net mensuel.
Cela peut être en dessous pour un actif « peu fiable » ou avec trop peu de barrières à l’entrée, ou bien plus élevé si vous vous intéressez à des actifs bien plus gros, établis depuis de nombreuses années, avec une marque, une équipe en place, etc…
Par conséquent, sur la base d’un revenu à l’identique, les rendements attendus peuvent être les suivants :
Pour un actif acheté 15x son profit net mensuel (fourchette basse) : 80% de rendement.
Pour un actif acheté 20x à 24x son profit net mensuel (la norme) : 50-60% de rendement.
Pour un actif acheté 30x son profit net mensuel (fourchette haute) : 40% de rendement.
Cependant ces rendements peuvent varier selon quelques facteurs :
Le % de revenu réinvesti pour faire croître l’actif. Il n’est pas rare que la première année soit une année de réinvestissement, diminuant logiquement le rendement. La 2nde année peut par contre permettre d’améliorer le rendement initial en cas de croissance.
Le maintien de la performance initiale. En cas de baisse de performance, le rendement sera logiquement impacté également.
Les risques liés à ce type d’investissement
Investir dans un actif digital présente de belles opportunités, mais les opportunités d'investissement n'existent pas sans leur part de risque. `
Bien que le risque de perte totale de capital soit relativement faible (il est rare, même si jamais impossible, qu’un site perde 100% de ses revenus, et encore moins de manière « immédiate après l’achat »), il faut avoir conscience de ces risques avant d'investir.
Voici les 2 principaux à mes yeux :
Perte partielle ou totale en capital : une chute du trafic importante sur le site d'origine pendant une période prolongée, suite à un manque de maintenance peut entraîner une baisse significative des revenus du site et donc la chute de sa valeur sur le marché.
Risque d'illiquidité : la revente d'un site n'est pas garantie en cas de forte chute de sa valeur d'origine. Elle peut être incertaine voire impossible, le retour sur investissement dépend de la réussite du projet financé.
Un élément que j’aime cependant rappeler, est que sur ce type d’actif, comme dans l’immobilier, la « perte » potentielle n’existe en réalité qu’en cas de revente anticipée et qu’elle est également relative en fonction de la période de rétention du rendement initial.
Un actif acheté 20 000 euros par exemple, sur une base de 2 ans de profit net mensuel (soit 50% de rendement annuel initial) et perdant 75% de sa valeur et de ses revenus par la suite, continuera de générer 12% de rendement annuel.
La perte « réelle » n’aurait dans ce cas lieu qu’en cas :
de perte de valeur AVANT la fin de la 2nde année : toute perte de valeur au delà de la 2eme année engendrerait une baisse de rendement, mais pas une perte nette étant donné que l’actif aurait déjà été rentabilisé.
de revente anticipée de l’actif (avant la 3eme ou 4eme année d’exploitation à ce « nouveau » rendement), car le prix de revente serait largement inférieur à celui d’achat initial.
Comment minimiser les risques évoqués ?
Le meilleur moyen de minimiser les risques est de ne pas « rusher » la phase d’audit. Les vendeurs ont tendance à pousser à faire une offre rapide, en jouant la carte de la demande (plusieurs acheteurs sur le coup, vous devez vite vous décider !). En tant qu’acheteur, il vaut mieux parfois « louper » un deal que de prendre une décision trop rapide, sans avoir pris le temps de TOUT vérifier.
Tout vérifier est le job numéro 1, et surtout le plus fastidieux, de DotMarket. En tant que tiers de confiance, nous cherchons à minimiser le risque de perte de valeur des actifs proposés en procédant à un audit avancé de tous les sites avant qu'ils ne soient listés sur la plateforme et proposés à notre réseau d'investisseurs.
DotMarket propose également des mises en relation avec des professionnels de notre réseau en fonction des compétences et encadrements nécessaires à la bonne gestion des actifs digitaux proposés.
Si vous investissez « en direct », cette phase d’audit et d’estimation de l’accompagnement nécessaire au maintien et à la croissance de l’actif sera cruciale pour maximiser vos chances de réussite !
Quel investissement de départ pour se lancer ?
Il est possible d’investir dans un actif digital avec un apport initial aussi minime que quelques centaines d’euros. Il est cependant rare de trouver pour ce prix des actifs générant des revenus « intéressants » aux yeux des investisseurs.
Cependant, même sur un actif générant 50 euros / mois, acheté pour 1 000 euros, votre rendement sera bien à 60% ! Tout dépend donc de l’objectif de génération de revenu initial que vous vous fixez.
Sur DotMarket, nous nous spécialisons sur les actifs à partir de 10 000 euros et grimpant jusqu’à 1M. Les plus petits actifs proposés génèrent donc un minimum de 350 à 400 euros par mois de profit net, et les plus gros peuvent dépasser plusieurs dizaines de milliers d’euros de profit mensuel.
Mais en passant par d’autres plateformes, il est possible de trouver des actifs dès quelques dizaines ou centaines d’euros.
Si vous décidez de lancer votre site en partant de zéro (plus sur l’intérêt de cette stratégie dans la section qui suit), alors les coûts initiaux peuvent être très limités, surtout pour un site de contenu.
Vos seuls investissements initiaux étant :
L’achat d’un nom de domaine : quelques euros pour un nom de domaine « neuf », souvent offert la 1ere année par les hébergeurs. Budget qui peut monter en ça d’achat d’un domaine expiré.
La souscription à une solution d’hébergement : en moyenne 5 à 10 euros / mois HT maximum au lancement. Ce coût peut évoluer par la suite en cas de forte affluence sur le site et de besoin d’upgrade.
Toutes les autres dépenses sont facultatives et dépendront de votre volonté de sous-traiter ou non les actions d’installation et paramétrage du site, de la création du contenu, de la mise en place ou non de campagnes d’acquisition payante au lancement, etc…
Bien entendu, dans le cadre d’un site e-Commerce ou d’un SaaS, les dépenses initiales seront logiquement plus élevées pour constituer un stock ou développer la technologie en question.
Acheter un site, ou créer le sien : quelle est la solution la plus rentable ?
C’est une question qui revient souvent, et qui n’a pas de réponse plus juste qu’une autre.
Si vous cherchez à vous lancer dans le domaine du digital, la création « from scratch » est un excellent moyen d’acquérir toutes les compétences nécessaires pour réussir dans le domaine.
Le « risque » en démarrant de zéro et en faisant tout vous-même n’est finalement « que » de perdre du temps, et au pire d’échouer, à moindre frais.
Si vous cherchez à vous lancer avec un objectif de génération de revenus « immédiats », la version « from scratch » est simplement non adaptée. Vous ne générerez pas 1 000 euros / mois en 30 jours, quand bien même certaines formations qui se vendent sur Internet peuvent le promettre.
Je ne dis pas que c’est impossible, mais si vous débutez, il est relativement peu probable que vous disposiez déjà de toutes les compétences nécessaires à l’obtention de ces résultats.
Si vous souhaitez vous lancer avec la «garantie » de commencer à rentabiliser votre investissement « global » (temps, financier), vous gagnerez donc à acheter un actif établi pour bénéficier immédiatement de retombées financières.
Ces retombées peuvent ensuite être ré-investies en formation, ou en croissance du business, mais aussi, c’est important, jouer un rôle de « motivation » afin de vous aider à garder le cap et de poursuivre l’effort jusqu’à atteindre le vrai objectif que vous vous êtes fixé.
Il n’est pas rare de voir des investisseurs se lancer « from scratch » et abandonner au bout de quelques mois car les revenus mettent trop longtemps à arriver, et qu’ils ont besoin de « vivre »….
Pour ma part, j’ai démarré de zéro. En créant mes premiers sites de contenu de A à Z. Le tout en parallèle de mon activité de salarié.
C’est le mix des 2, la confiance et la sécurité apportées par mon contrat de travail qui m’ont permis de poursuivre mon side-project « sans rush », jusqu’à ce qu’il soit suffisamment rémunérateur pour m’y consacrer à plein temps.
Le cycle de vie d’un actif digital : de l’acquisition à sa revente
Pour conclure sur le sujet, et parce que le focus a été mis tout du long sur la question de l’achat d’un actif digital, il me semble intéressant de terminer en abordant le sujet du « cycle de vie » de celui-ci.
Celui qui mène de l’acquisition à … la revente potentielle, si possible avec une plus value, de l’actif ! Car comme pour tout investissement, il est intéressant - voire important - d’avoir un « end goal ». Un objectif.
Cet objectif peut-être purement lié au rendement et la durée de maintien de celui-ci, ou il peut être, comme c’est souvent le cas dans l’immobilier, et encore plus dans les crypto-monnaies, de plus value à la revente !
L’objectif varie en fonction de vous (voir mon article plus détaillé à ce sujet), mais aussi des actifs achetés.
Je ne donne ainsi pas le même « objectif » à tous mes investissements. Certains sont réalisés avec une vision très long terme, d’autres le sont avec un objectif de revente à 12, 18 ou 24 mois.
Ce choix est fait en prenant en compte plusieurs critères, mais principalement mon intérêt pour une thématique et le point de «profitabilité maximale » identifié en amont.
Sur un actif où l’objectif principal est la rentabilité rapide, suivie d’une exit à forte plus value, mon engagement dépassera rarement plus de 18-24 mois, car je sais que c’est à ce stade que je réaliserai la plus belle « culbute » avec une revente dès l’atteinte de ce que je considère pouvoir faire de « mieux » sur l’actif.
Je ne garde pas un business digital sur lequel je ne pense pas pouvoir continuer à obtenir de la croissance.
Par conséquent, mon dernier conseil pour ce long épisode, serait, au moment de l’achat, d’accorder un instant à la réflexion de l’objectif à atteindre avec celui-ci, et des jalons potentiels de mesure de la croissance de votre investissement, afin de pouvoir « facilement » identifier le moment où celui-ci pourrait devenir plus « rentable » à la revente qu’en le conservant sans potentiel supplémentaire de croissance.
Un grand merci à Kevin pour ce dossier hyper complet sur l’investissement dans les actifs digitaux. Au delà de l’intérêt évident pour tous ceux qui cherchent à investir avec une approche entrepreuneuriale et en cohérence avec leurs centres d’intérêt, investir dans un actif digital est aussi pertinent d’un point de vue patrimonial.
Investir dans un site web, une newsletter ou encore un podcast présente des risques spécifiques mais c’est aussi un moyen d’investir dans un actif décorrélé des marchés financiers ou immobiliers alors que le contexte de taux d’intérêts bas réduit les possibilités pour les épargnants.
Envie d’en savoir plus sur l’investissement en actif digital ? Découvrez l’Investisseur Web, l’excellente newsletter hebdomadaire de Kevin sur le sujet.
On se retrouve très vite pour faire un bilan de cette année 2020 très atypique sur les marchés financiers et vous partager nos perspectives pour 2021.
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Par Guillaume Lartigau et Julien Saint Georges,
Co-fondateurs d’Axel : l’indépendance au service de votre patrimoine
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